Voici une nouvelle variante de risotto paresseux destinée à mettre du soleil dans vos assiettes et dans vos cœurs en cette saison hivernale (oui oui, rien que ça !), grâce à l’ajout (très réussi) de sauce tomate, qui se marie si bien avec le parmesan ! Une très bonne base que vous pouvez par exemple garnir de poulet et de champignons. Comme d’habitude, il s’agit d’un risotto paresseux, où tout cuit ensemble sans surveillance le plus paresseusement du monde… Quand vous aurez tout mangé, vous aurez envie de revenir gratter les grains de riz épars au fond de la poêle, c’est infaillible !
Temps de travail : 10 minutes – À table dans 25 minutes
Ingrédients pour deux belles portions :
- 150g de riz à risotto, soit 15cl de riz (compter 75g par personne)
- 50 cl d’eau
- un cube de bouillon de volaille
- ail (surgelé pour la paresse) (facultatif)
- Quelques champignons de Paris (ou un morceau de courgette…)
- Un petit pot de sauce tomate du commerce
- deux blancs de poulet
- parmesan râpé
- Mettre à revenir l’ail surgelé dans une grande poêle antiadhésive (ne radinez pas, il sera très digeste et discret après cuisson), avec un peu d’huile.
- Laver les champignons, jeter l’extrémité du pied et les émincer, les ajouter dans la poêle. Puis ajouter le riz (avec un verre mesureur), bien mélanger, ajouter l’eau ainsi que la sauce tomate et émietter au-dessus de la poêle le cube de bouillon de volaille. Bien mélanger.
- Laisser cuire à couvert à feu doux 10 minutes (vous pouvez mettre un chrono et faire autre chose).
- Ajouter le poulet, couvrir de nouveau et laisser cuire encore 10 minutes.
- À ce stade-là, votre risotto est normalement cuit et a absorbé pile tout le liquide : vérifier, et ajouter éventuellement un petit peu d’eau s’il faut prolonger la cuisson, ou au contraire mettre le feu à fond à découvert pour faire s’évaporer le reste de liquide (il ne faut pas que le résultat soit aqueux !).
- Ajouter un peu de parmesan râpé (plus ou moins selon vos goûts) afin de lier le risotto. Couper le feu et laisser reposer quelques instants avant de servir.
ce mose de cuisson n’a rien à voir avec celle d’un risotto ! vous avez fait un riz pilaf.
Eh non, justement, je n’ai pas fait un riz pilaf ! Le riz pilaf est réalisé à partir d’un riz long grain. Mes risottos paresseux sont cuits selon le principe du riz pilaf, en effet (c’est-à-dire cuits par absorption avec toute l’eau versée au début), mais à partir de riz à risotto (Arborio, Carnaroli…)… Et ça change tout ! Si vous réalisez la recette, vous verrez que le résultat a tout d’un risotto et rien d’un riz pilaf. Vos invités croiront que vous avez cuit votre risotto selon la technique habituelle, et c’est toute la magie de la chose !
D’ailleurs, j’ai récemment découvert qu’en fait, dans certaines régions d’Italie c’est ainsi que le risotto est préparé traditionnellement. Rien de nouveau sous le soleil, donc…
« Le risotto diffère du riz pilaf par le fait que le liquide soit ensuite absorbé par petites quantités successives (environ 7 mouillages) jusqu’à cuisson complète. »
Le type de riz utilisé ne suffit pas pour faire un vrai risotto !
Avez-vous déjà essayé ? Si vous êtes fan de risotto, ça vaut vraiment le coup !
Voici un blog en français qui donne des explications techniques montrant pourquoi verser le bouillon petit à petit et remuer en continu n’est pas utile pour la texture finale : http://www.jepensedoncjecuis.com/2016/04/le-risotto-revisite-une-methode-ultra.html?m=1
Le principe même de mon blog est d’optimiser les recettes pour plus de paresse et de régal dans la cuisine du quotidien, quitte à dépoussiérer la tradition (ou ce qu’on croit être la tradition).
Dans mon commentaire précédent, je pensais notamment à la tradition de risotto de la ville de Mantoue, du risotto « alla pilota », cuit de la même manière que mon risotto paresseux : https://italopolis.italieaparis.net/wiki/risotto-alla-pilota
Bonsoir Paresseuse Gourmande,
Tous mes meilleurs voeux pour 2021 et encore merci pour ta nouvelle recette ultra paresseuse. J’ai adoré l’alliance poulet riz tomates !
Nouvelle année et nouvelles résolutions pour moi avec mon déménagement et le changement de tous mes équipements de cuisine. As-tu des suggestions pour la batterie (induction), frigo et le four ! Ce serait trop gentil de partager tes expériences. As-tu aussi des aides paresses (robot cuisinier) ? Je ne vois pas sur ton blog de recettes dédiées, cela ne vaut-il pas le coup d’investir ?
Bonsoir !
Merci pour tes voeux, c’est très gentil, bonne année à toi aussi !
Effectivement, je ne parle pas de robots de cuisson sur le blog, car je n’avais vraiment pas la place pour grand-chose dans ma cuisine jusqu’à récemment : j’ai déménagé moi aussi (entre les deux confinements) ! Et ma foi, comme je paresse très bien comme ça et que nous ne sommes que deux à la maison, je n’ai encore rien acheté de plus technologique, même si je pense qu’un jour je craquerai peut-être pour un robot cuiseur. J’hésite, car les gens que je connais qui en possèdent un ne s’en servent que rarement, ou s’en sont totalement lassés. Dommage, vu le prix ! La seule chose que j’ai achetée, c’est une mandoline, pour émincer les légumes plus vite (à la main).
Je ne peux pas te conseiller sur l’induction, car nous avons finalement (encore) opté pour le gaz, avec cette fois-ci un des feux qui est extrêmement puissant ; c’est pratique pour faire bouillir de l’eau en grande quantité.
Mon seul conseil pour le frigo est de le prendre le plus grand possible par rapport à l’espace dont tu disposes pour le mettre : c’est royal d’avoir un frigo « trop » grand pour ses besoins, c’est tellement pratique d’avoir de la marge quand on reçoit, qu’on a un gâteau à stocker au frais et qu’on veut servir des boissons fraîches variées ! Je ne pensais pas que je serais si contente de mon mastodonte. Pour fêter son arrivée, j’ai fait une groooosse commande sur le site de Picard, ça change la vie d’avoir un grand congélateur, également.
Pour le four, comme la nouvelle cuisine ne pouvait pas accueillir notre ancienne cuisinière, je me suis consolée en achetant un four Samsung à double cavité, une sorte de double four avec une séparation amovible au milieu, qui permet de cuire deux choses en même temps à des températures différentes. J’ai assez peu exploité cette possibilité pour l’instant, mais je trouve que ce concept est un gadget très attachant. Cela dit, j’étais très heureuse jusqu’ici avec mon four à pyrolise premier prix (Fagor, une très bonne marque qui n’existe plus), même pour des cuissons techniques comme pour les macarons. Son seul défaut était de ne pas pouvoir être réglé sur toutes les températures possibles, il n’y avait pas d’intermédiaire entre 100° et 150°, ce qui interdisait pas mal de recettes de cuisson à basse température. J’aime bien aussi le fait de pouvoir régler un four à une température aussi basse que 40° ou 45° (pour faire lever les pâtes à pain ou à brioche, faire des yaourts…). Ce qui est sûr, c’est que je te déconseille un four combiné : trop petit pour pas mal de choses ! Mon nouveau four est encore plus grand que l’ancien (je ne pensais pas que c’était possible), eh bien cela m’a déjà rendu service.
Bonne soirée !
Merci Paresseuse Gourmande de ta réponse détaillée et de tous tes conseils. Je vois que ton Choupi-coqui t’a bien gatée et pourvu en électroménager ! Je suis impressionnée par ton four et attends avec impatience tes recettes de cuisson basse température 🙂
merci!