Salade de haricots verts au tzatziki

J’aime raisonnablement les haricots verts : non seulement je les classe dans la catégorie des légumes comestibles, mais ce sont même les seuls légumes que je trouve mangeables vapeur, et il y en a invariablement dans mon congélateur !(pour un sommet de paresse, j’achète ceux qui sont pré-cuits vapeur, qui sont prêts à consommer en seulement trois minutes à la poêle…)

Paradoxalement, les haricots verts sont quasi absents de ce blog. C’est qu’il ne s’agit pas d’un légume qui se prête facilement à des créations intéressantes sur le thème des légumes gourmands, tag de ce blog qui me tient à cœur : son goût est si fort que j’ai testé bien des manières de le préparer qui me paraissaient alléchantes sur le papier mais qui se sont avérées décevantes, ou alors inutilement caloriques. Mais j’ai fini par trouver une astuce toute simple pour pimper les haricots verts de façon diététique et sympathique : vous les laissez tiédir d’abord, puis vous les servez garnis de tzatziki du commerce, fait maison selon ma recette ou, si vous n’avez pas de concombre, d’une version simplifiée que vous improviserez en mettant des fines herbes type ciboulette ou aneth (à défaut, du jus de citron) dans du fromage blanc/yaourt/crème épaisse allégée, selon ce que vous avez sous la main. C’est simple, frais et cela donne un petit air d’été à vos haricots !

Crêpes au tarama et aux algues nori

Je suis une grande amatrice de crêpes, même si j’ai rarement le courage d’en faire moi-même (si si, je suis paresseuse à ce point, pourquoi vous croyez que j’ai mis le mot « paresse » dans le nom du blog, hein ?). Je suis particulièrement friande de garnitures de crêpes originales : je lis avec délectation et minutie toutes les cartes de crêperies qui se mettent en travers de mon chemin de gourmande. Et une autre chose dont je suis encore plus fanatique, c’est le tarama (ce dont atteste sur ce blog une autre recette purement de mon invention, celle d’œuf cocotte au tarama). Alors un jour m’est venue l’idée de marier crêpes et tarama, comme ça, même si je n’ai jamais, ô grand jamais vu aucune crêperie proposer des crêpes avec du tarama – comme si le tarama était voué à former un tandem avec leur cousin germain, le blini ! Voilà donc le résultat assez graphique de mes expérimentations diverses : sur des crêpes faites maison ou du commerce, je mets des petits tas de tarama, de la crème fraîche épaisse allégée ainsi que des algues nori que je mets en pièces (ce sont les algues séchées qui servent à faire des makis maison, et qu’on trouve maintenant facilement en supermarché au rayon dédié aux recettes japonaises). Simple comme bonjour, crémeux et avec un bon goût de mer bien trempé, ça fait le bonheur de mes papilles ! Il est aussi possible d’ajouter un petit filet de sauce soja pour finir.

Temps de travail pour une crêpe : moins de 5 minutes – À table aussitôt

Lire la suite

Flatbread au caviar d’aubergines, au chèvre et au jambon cru

Vous souvenez-vous du flatbread, ce pain plat express bien sympathique qui se prépare et se cuit à la poêle en une dizaine de minutes, qu’on peut garnir comme bon nous semble et qui est particulièrement pratique quand on cuisine pour une ou deux personnes seulement ? Je vous en ai déjà proposé plusieurs variantes : saumon fumé, avocat et yaourt à la ciboulette, crevettes, sauce tomate et poivron, pesto, féta et champignons crus. Pour cette nouvelle version estivale, il s’agit simplement d’étaler sur votre flatbread du caviar d’aubergines du commerce, de le saupoudrer de miettes de chèvre frais (type Chavroux par exemple), d’ajouter une tranche de jambon cru par personne et de terminer par un filet d’huile d’olive. Une association de saveurs qui fonctionne très bien, pour très peu de travail !

Temps de travail : 10 à 15 minutes – À table aussitôt

Ingrédients pour deux petits flatbreads ou un grand à partager, pour deux personnes en dîner léger avec de la salade :
– 100 g de farine
– 5 c à s de yaourt environ
– 2 càs d’huile
– généreuse quantité de sel
– 1 càd de levure chimique

Ingrédients de la garniture :
– caviar d’aubergines du commerce
– chèvre frais
– deux tranches de jambon cru, du jambon de Parme par exemple
– huile d’olive

1. Mélanger les ingrédients de la pâte à la cuillère jusqu’à ce que ça s’amalgame presque, qu’il n’y ait plus de farine au fond du saladier. C’est rapide mais pas instantané. Il est possible que vous ayez besoin d’ajouter du yaourt pour mieux souder la pâte (en fonction de votre farine). La pâte n’est pas parfaitement lisse et amalgamée, c’est normal.
2. Préparer une feuille de papier sulfurisé garnie de farine, ressembler la pâte avec les mains en une boule, la couper en deux si vous voulez faire deux flatbreads. La rouler un peu dans la farine, puis l’aplatir avec les doigts comme de la pâte à modeler jusqu’à obtenir un fin cercle d’un peu plus de 5 mm d’épaisseur. Vous pouvez aussi replier le papier sulfurisé et passer le rouleau à pâtisserie à travers le papier.
3. Faire chauffer une grande poêle à sec et faire cuire le flatbread à feu assez fort. Si c’est un grand flatbread, le plier en deux pour le transporter jusqu’à la poêle.
4. La pâte va gonfler légèrement et se mettre à se tenir bien raide. Retourner avec une spatule lorsque la surface inférieure a des zones bien colorées (je fais glisser le flatbread jusqu’au bord de la poêle en le faisant dépasser pour pouvoir regarder en-dessous).
5. Cuire de la même manière l’autre face.
6. Une fois le flatbread dans les assiettes de service, tartiner de caviar d’aubergines, ajouter des miettes de chèvre frais, une tranche de jambon cru et un filet d’huile d’olive. C’est prêt !

Gâteau aux abricots (ultra simple et délicieux)

L’été est (presque) là, avec le retour de mes fruits préférés ! Cette recette de gâteau aux abricots a été le dessert à succès de mes vacances de l’été dernier. Pour tout vous dire : on m’avait littéralement obligée à en faire trois fois en seulement dix jours ! C’est une recette de François-Régis Gaudry (le gourmet de France Inter), que m’a partagée Charlotte (merci Charlotte !) en me disant que ça avait l’air d’être complètement une recette pour Régal de Paresse… Sur le papier, la recette a l’air banale, mais il n’en est rien : ce gâteau est vraiment trèèès bon. Pour ne rien gâter, il est parfait à réaliser en vacances avec les moyens du bord, alors gardez la recette sous le coude pour vos congés. Mais ce que j’adore dans ce gâteau, c’est qu’il met merveilleusement bien à l’honneur les abricots… Ce qui n’est pas chose facile vu qu’il s’agit d’un fruit qui a tendance à être acide dans les pâtisseries (ou alors complètement écrasé par le reste) ! Cela faisait longtemps que je voulais une recette à la gloire des abricots, eh bien c’est chose faite !

Temps de travail : 20 à 25 minutes – À table dans une heure et quart au moins

Ingrédients :

  • environ un kilo d’abricots dénoyautés (donc davantage avant dénoyautage)
  • 200 g de beurre salé (ou doux) ramolli
  • 130 g de farine
  • 100 g de poudre d’amandes (si vous n’en avez pas)
  • 1 sachet de levure chimique
  • 300 g de sucre en poudre
  • 4 œufs
Lire la suite

Beurre de truffe délicieux (ultra facile, chic et express)

Voici une recette festive on ne peut plus simple, et bien trouvée : une invention dont je suis très fière et dont, malheureusement pour ma ligne, je ne me lasse pas ! Il s’agit tout simplement de mélanger une grosse tranche de beurre demi-sel ramolli (sorti du frigo à l’avance ou passé au micro-ondes quelques secondes, mais pas trop longtemps surtout) avec quelques gouttes d’huile de truffe noire. Une recette à faire au jugé, en goûtant, selon l’intensité de votre huile de truffe, et à déguster aussitôt ou à remettre au réfrigérateur pour une texture plus ferme… Attention, c’est si bon que le principal risque est que votre mini-tartine de test vous donne envie de dévorer tout votre petit pot de beurre de truffe sans en laisser pour vos convives ! De quoi faire tourner la tête de tout le monde à l’apéro, que ce soit sur du bon pain de campagne ou de la baguette !

Gâteau au chocolat et au muscovado de Michalak

Les gâteaux au chocolat ne sont pas légion sur ce blog, c’est peu de le dire puisqu’il n’y a en fait qu’une seule recette jusqu’à aujourd’hui, celle de mon fameux fondant au chocolat et aux framboises… Pas que je n’aime pas les gâteaux au chocolat, bien au contraire : c’est juste que je suis trop exigeante ! Mais voici une variante qui a gagné le droit de figurer sur ce blog, malgré sa croûte peu photogénique : le gâteau au chocolat et au sucre muscovado (ce délicieux sucre non raffiné à la saveur inimitable avec lequel j’ai déjà enchanté pas mal de recettes sur ce blog) de Christophe Michalak, qui m’est parvenu par l’intermédiaire du blog Owi Owi fouette-moi. Vous obtenez un fondant au chocolat assez plat avec mon moule de 24cm de diamètre, mais vraiment fondant… et avec un délicieux petit goût de caramel qui fera croire à vos convives que vous avez mis du caramel dedans… mais non ! Ah, la magie du muscovado (et de la température de cuisson plus basse que la normale !).

Temps de travail : 15 minutes – À table dans une grosse demi-heure

Lire la suite

Pain bûcheron sans pétrissage ultra facile – pain gourmand au seigle, noisettes, figues et raisins secs

Ah, le pain bûcheron ! Depuis que j’ai découvert ça, j’ai une sacrée tendance à en faire plusieurs fois par semaine, par périodes. C’est trop bon ! J’ai découvert le concept du « pain bûcheron » grâce à Élodie, qui adore en acheter chez tous les boulangers qui en proposent. Il s’agit d’un pain de caractère, rustique, garni de noisettes, de figues et de raisins secs, et généralement énooooorme (le boulanger vous en coupe un morceau). Mais surtout, je peux vous dire qu’avec du bon miel ou de la confiture de fruits rouges au petit-déjeuner (ou au goûter, ou au dessert, ou à tout moment de la journée…), c’est divin, on croirait manger du gâteau ! Et avec du bleu aussi, c’est délicieux ! Ou avec ce que vous voulez, en fait. Alors, en bonne blogueuse, je me suis mise au défi de « paresseusifier » le pain bûcheron, à partir de ma recette magique de pain paresseux sans pétrissage, largement déclinée sur ce blog. Le pain bûcheron du boulanger avait encore plus de caractère, mais le mien est déjà une merveille, pour une pâte prête en cinq minutes !

Pour essayer d’imiter au plus près la saveur caractéristique du pain au levain, et parce que les essais que j’avais faits il y a très longtemps de pain paresseux à la farine de seigle n’avaient pas été renversants, j’ai remplacé la levure de boulanger sèche par du « Pani’lev » (je n’ai pas d’actions, mais j’ai trouvé ce produit dans un magasin Biocoop) : il s’agit de levain déshydraté (c’est-à-dire tué) additionné de levure de boulanger sèche. Techniquement, vous n’obtenez donc pas un « vrai » pain au levain (ce n’est pas le « levain » qui fait monter votre pain, c’est la levure), mais un pain standard amélioré par un bon petit goût de levain… Et moi qui suis beaucoup trop paresseuse pour faire du levain moi-même, ça me va vraiment très, très bien !!! Mais vous pouvez bien sûr tenter la recette avec de la levure de boulanger normale.

Pour ne pas galérer à couper des tranches dans un gros pain et pour raccourcir la cuisson, je préfère toujours réaliser des petits pains, même si ce n’est pas traditionnel pour le pain bûcheron. Pour un dîner exclusivement constitué de pain et de tartinades salées et sucrées (avec de la salade verte pour la bonne conscience…), comptez deux boules de pain par personne. Pour ceux qui ont l’habitude de faire mon pain sans pétrissage à la farine blanche, sachez que la pâte va moins monter et qu’elle est aussi plus facile (encore) à manipuler, pour ne rien gâter !

Temps de travail : 15 minutes – À table dans une bonne heure

Lire la suite

Fondue de poireau aux lentilles corail et au saumon, sauce crémeuse au vin blanc (one pot)

Voici une recette totalement de mon invention, qui a le mérite de renouveler le principe du « one pot » (un plat complet et équilibré cuit dans un seul et unique plat, tout ensemble) avec une autre base que les pâtes ou le risotto : ici, la place des féculents sera tenue par les lentilles corail, qui ont l’intérêt d’être des légumineuses très faciles et rapides à cuire ; mon dernier hobby culinaire ! Si vous aussi vous aimez bien la fondue de poireaux mais que vous êtes pris parfois d’une crise intense de flemmingite rien qu’à la pensée de devoir faire cuire en plus des féculents, cette recette paresseuse est faite pour vous, car elle rend bien service ! Vin blanc, crème fraîche et parmesan viennent parfumer cette fondue de poireau revisitée, que j’ai décidé d’enrichir de saumon. Bien sûr, vous pouvez servir ce mélange sans saumon avec du riz pour un plat végétarien complet, ou encore remplacer le saumon par ce qui vous chante, des fruits de mer surgelés ou du poulet par exemple !

Les lentilles corail ont l’avantage d’apporter des glucides tout en ayant un grand intérêt nutritionnel et en ayant un index glycémique peu élevé… Vous l’avez compris, ce plat est parfait pour un petit régime en douceur, surtout si vous vous retenez de mettre la dose de parmesan !

Temps de travail : 10 minutes – À table dans vingt minutes

Ingrédients pour deux personnes :

  • un gros blanc de poireau
  • 10 cl de lentilles corail
  • un peu d’oignon (surgelé en ce qui me concerne)
  • 5 cl de vin blanc
  • 10 cl d’eau
  • 2 pavés de saumon
  • crème fraîche (crème épaisse allégée, en ce qui me concerne)
  • parmesan
Lire la suite

Bœuf bourguignon super facile et trop bon

Mon bœuf bourguignon est super méga bon. Tout le monde m’en redemande. Pourtant, il n’est vraiment pas prise de tête. Le plus pénible est de saisir la viande en grandes quantités et d’éplucher les pommes de terre de l’accompagnement, c’est dire ! Au fil des années, j’ai réussi à persuader mon Testeur Officiel qu’il n’était pas indispensable de m’embêter à y ajouter les traditionnels oignons grelots (j’aime pas, et comme il faut les cuire séparément, c’est pas paresseux….). Voilà comment mon bourguignon est devenu assez simple pour figurer (enfin !) sur ce blog ! Je pense que la magie vient du fait que je fais mariner le bœuf toute une nuit, la viande a un fondant incomparable. Et la sauce, grâce à la cuisson douce de 2h30, est tout simplement divine. Pour un résultat optimal, il ne faut pas radiner sur la qualité de la viande ou du vin. Avec ces conseils, vous êtes paré pour obtenir un bœuf bourguignon qui ornera avec brio vos tables de fête, donnera un nouveau lustre à vos déjeuners du dimanche, et garnira votre congélateur de restes divins ! Pour nous, c’est vraiment le plat convivial par excellence, à servir à même la marmite, bien fumant, accompagné de pommes de terre à l’eau. Une petite merveille ! Et avec ça, on n’oublie pas le pain frais pour saucer !

Temps de travail : 30 minutes – À table dans 2h45 (mais faire mariner la viande la veille de préférence)

Lire la suite