Pain bûcheron sans pétrissage ultra facile – pain gourmand au seigle, noisettes, figues et raisins secs

Ah, le pain bûcheron ! Depuis que j’ai découvert ça, j’ai une sacrée tendance à en faire plusieurs fois par semaine, par périodes. C’est trop bon ! J’ai découvert le concept du « pain bûcheron » grâce à Élodie, qui adore en acheter chez tous les boulangers qui en proposent. Il s’agit d’un pain de caractère, rustique, garni de noisettes, de figues et de raisins secs, et généralement énooooorme (le boulanger vous en coupe un morceau). Mais surtout, je peux vous dire qu’avec du bon miel ou de la confiture de fruits rouges au petit-déjeuner (ou au goûter, ou au dessert, ou à tout moment de la journée…), c’est divin, on croirait manger du gâteau ! Et avec du bleu aussi, c’est délicieux ! Ou avec ce que vous voulez, en fait. Alors, en bonne blogueuse, je me suis mise au défi de « paresseusifier » le pain bûcheron, à partir de ma recette magique de pain paresseux sans pétrissage, largement déclinée sur ce blog. Le pain bûcheron du boulanger avait encore plus de caractère, mais le mien est déjà une merveille, pour une pâte prête en cinq minutes !

Pour essayer d’imiter au plus près la saveur caractéristique du pain au levain, et parce que les essais que j’avais faits il y a très longtemps de pain paresseux à la farine de seigle n’avaient pas été renversants, j’ai remplacé la levure de boulanger sèche par du « Pani’lev » (je n’ai pas d’actions, mais j’ai trouvé ce produit dans un magasin Biocoop) : il s’agit de levain déshydraté (c’est-à-dire tué) additionné de levure de boulanger sèche. Techniquement, vous n’obtenez donc pas un « vrai » pain au levain (ce n’est pas le « levain » qui fait monter votre pain, c’est la levure), mais un pain standard amélioré par un bon petit goût de levain… Et moi qui suis beaucoup trop paresseuse pour faire du levain moi-même, ça me va vraiment très, très bien !!! Mais vous pouvez bien sûr tenter la recette avec de la levure de boulanger normale.

Pour ne pas galérer à couper des tranches dans un gros pain et pour raccourcir la cuisson, je préfère toujours réaliser des petits pains, même si ce n’est pas traditionnel pour le pain bûcheron. Pour un dîner exclusivement constitué de pain et de tartinades salées et sucrées (avec de la salade verte pour la bonne conscience…), comptez deux boules de pain par personne. Pour ceux qui ont l’habitude de faire mon pain sans pétrissage à la farine blanche, sachez que la pâte va moins monter et qu’elle est aussi plus facile (encore) à manipuler, pour ne rien gâter !

Temps de travail : 15 minutes – À table dans une bonne heure

Lire la suite

Fondue de poireau aux lentilles corail et au saumon, sauce crémeuse au vin blanc (one pot)

Voici une recette totalement de mon invention, qui a le mérite de renouveler le principe du « one pot » (un plat complet et équilibré cuit dans un seul et unique plat, tout ensemble) avec une autre base que les pâtes ou le risotto : ici, la place des féculents sera tenue par les lentilles corail, qui ont l’intérêt d’être des légumineuses très faciles et rapides à cuire ; mon dernier hobby culinaire ! Si vous aussi vous aimez bien la fondue de poireaux mais que vous êtes pris parfois d’une crise intense de flemmingite rien qu’à la pensée de devoir faire cuire en plus des féculents, cette recette paresseuse est faite pour vous, car elle rend bien service ! Vin blanc, crème fraîche et parmesan viennent parfumer cette fondue de poireau revisitée, que j’ai décidé d’enrichir de saumon. Bien sûr, vous pouvez servir ce mélange sans saumon avec du riz pour un plat végétarien complet, ou encore remplacer le saumon par ce qui vous chante, des fruits de mer surgelés ou du poulet par exemple !

Les lentilles corail ont l’avantage d’apporter des glucides tout en ayant un grand intérêt nutritionnel et en ayant un index glycémique peu élevé… Vous l’avez compris, ce plat est parfait pour un petit régime en douceur, surtout si vous vous retenez de mettre la dose de parmesan !

Temps de travail : 10 minutes – À table dans vingt minutes

Ingrédients pour deux personnes :

  • un gros blanc de poireau
  • 10 cl de lentilles corail
  • un peu d’oignon (surgelé en ce qui me concerne)
  • 5 cl de vin blanc
  • 10 cl d’eau
  • 2 pavés de saumon
  • crème fraîche (crème épaisse allégée, en ce qui me concerne)
  • parmesan
Lire la suite

Bœuf bourguignon super facile et trop bon

Mon bœuf bourguignon est super méga bon. Tout le monde m’en redemande. Pourtant, il n’est vraiment pas prise de tête. Le plus pénible est de saisir la viande en grandes quantités et d’éplucher les pommes de terre de l’accompagnement, c’est dire ! Au fil des années, j’ai réussi à persuader mon Testeur Officiel qu’il n’était pas indispensable de m’embêter à y ajouter les traditionnels oignons grelots (j’aime pas, et comme il faut les cuire séparément, c’est pas paresseux….). Voilà comment mon bourguignon est devenu assez simple pour figurer (enfin !) sur ce blog ! Je pense que la magie vient du fait que je fais mariner le bœuf toute une nuit, la viande a un fondant incomparable. Et la sauce, grâce à la cuisson douce de 2h30, est tout simplement divine. Pour un résultat optimal, il ne faut pas radiner sur la qualité de la viande ou du vin. Avec ces conseils, vous êtes paré pour obtenir un bœuf bourguignon qui ornera avec brio vos tables de fête, donnera un nouveau lustre à vos déjeuners du dimanche, et garnira votre congélateur de restes divins ! Pour nous, c’est vraiment le plat convivial par excellence, à servir à même la marmite, bien fumant, accompagné de pommes de terre à l’eau. Une petite merveille ! Et avec ça, on n’oublie pas le pain frais pour saucer !

Temps de travail : 30 minutes – À table dans 2h45 (mais faire mariner la viande la veille de préférence)

Lire la suite

Frites de céleri-rave rôties au miel, agneau ou poulet au four

Cette idée de recette me vient du charmant blog Papilles et Pupilles, où le céleri-rave au miel est associé à des cuisses de poulet. Sauf que chez moi, il y a un récalcitrant aux cuisses de poulet/fervent défenseur du blanc de poulet contre les cuisses… Ni une ni deux : je tente la recette avec un poulet rôti, puis avec des côtelettes d’agneau… Le céleri rave est vraiment bien plus sympathique ainsi que dans toutes les autres recettes que j’ai pu tester, cet accompagnement sucré-salé est vraiment très bon et il a une texture bien agréable. Une recette à garder sous le coude dans la catégorie des recettes épate belle-mère, ou même dans la catégorie des recettes pour recevoir un pote végétarien (avec un féculent à la place de la viande évidemment…) ! Vous me connaissez, je n’ai évidemment pas résisté à la tentation de simplifier un tout petit peu la recette.

Temps de travail : 15 minutes – à table dans 1h minimum (selon viande choisie)

Ingrédients pour deux grosses portions de légumes (quatre portions si on complète avec un féculent) :

  • un gros céleri-rave
  • 3 cuillères à soupe de miel
  • 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • sel, poivre, un peu de piment d’Espelette (facultatif)
  • viande au choix : côtelettes d’agneau, poulet entier, cuisses de poulet… une viande qui rend du gras, de préférence ! Durées de cuisson (selon la viande choisie, vous devrez enfourner la viande puis ajouter le céleri au bon moment, ou l’inverse) : 20 minutes pour les côtelettes d’agneau ; pour le poulet entier, compter 30 minutes par kilo ; 50 minutes pour les cuisses de poulet.
Lire la suite