Mon bœuf bourguignon est super méga bon. Tout le monde m’en redemande. Pourtant, il n’est vraiment pas prise de tête. Le plus pénible est de saisir la viande en grandes quantités et d’éplucher les pommes de terre de l’accompagnement, c’est dire ! Au fil des années, j’ai réussi à persuader mon Testeur Officiel qu’il n’était pas indispensable de m’embêter à y ajouter les traditionnels oignons grelots (j’aime pas, et comme il faut les cuire séparément, c’est pas paresseux….). Voilà comment mon bourguignon est devenu assez simple pour figurer (enfin !) sur ce blog ! Je pense que la magie vient du fait que je fais mariner le bœuf toute une nuit, la viande a un fondant incomparable. Et la sauce, grâce à la cuisson douce de 2h30, est tout simplement divine. Pour un résultat optimal, il ne faut pas radiner sur la qualité de la viande ou du vin. Avec ces conseils, vous êtes paré pour obtenir un bœuf bourguignon qui ornera avec brio vos tables de fête, donnera un nouveau lustre à vos déjeuners du dimanche, et garnira votre congélateur de restes divins ! Pour nous, c’est vraiment le plat convivial par excellence, à servir à même la marmite, bien fumant, accompagné de pommes de terre à l’eau. Une petite merveille ! Et avec ça, on n’oublie pas le pain frais pour saucer !
Temps de travail : 30 minutes – À table dans 2h45 (mais faire mariner la viande la veille de préférence)
Ingrédients pour cinq personnes :
- 1,2 kg de morceaux de bœuf à bourguignon de bonne qualité (demandez à votre boucher)
- 30 g de farine (ou de Maïzena)
- 1,5 litre (soit deux bouteilles, attention !) de vin rouge de Bourgogne
- 40 cl de fond de veau (à partir de fond de veau en poudre, dilué dans de l’eau), ou alors 40 cl d’eau
- deux carottes
- oignon surgelé (l’équivalent en volume d’un gros oignon)
- un petit peu d’ail surgelé (facultatif)
- 150 g de champignons de Paris
- une double barquette de lardons fumés
- La veille, mettre la viande à mariner dans le vin rouge.
- Le lendemain, repêcher la viande et la saisir dans une grande marmite, à feu vif dans un mélange d’huile d’olive et de beurre, sur toutes les faces.
- Ajouter la farine, l’oignon et l’ail, et remuer pour bien enrober la viande de la farine, jusqu’à ce qu’elle ne se voie plus.
- Ajouter le vin rouge et le fond de veau. Compter à partir de ce moment-là 2h30 de mijotage (à couvert, à feu doux).
- Laver les carottes, les éplucher, les tailler en rondelles, et les ajouter aussitôt sur le feu.
- Pendant le mijotage, laver les champignons, jeter l’extrémité des pieds, et émincer les champignons. Les faire revenir à part dans une poêle antiadhésive, sans matière grasse, avec lardons, à feu assez fort pendant quelques minutes, jusqu’à ce que les champignons aient réduit. Les réserver.
- Ne pas oublier de faire cuire les pommes de terre de l’accompagnement au bon moment (départ à froid dans de l’eau salée, compter 20 minutes à partir de l’ébullition) ! Lorsque les 2h30 de mijotage se sont écoulées, ajouter les champignons et les lardons cuits dans la marmite, mélanger et servir bien chaud, accompagné des pommes de terre à l’eau.
une énième recette de bœuf bourguignon sur le net !
Pourquoi tant de superlatif dans le texte ; vous avez besoins de vous auto-complimenter ,
et oui ça fait parfois du bien ! pas sympas carrara !!!! merci pour vos recettes paresseuse gourmande
C’est parce que c’est la n-ième recette de bourguignon du net que j’ai besoin d’expliquer pourquoi je la poste, justement ! Surtout que mon créneau, c’est plutôt les recettes pensées exprès pour être paresseuses que les machins traditionnels, généralement difficiles à paresseusifier sans perdre un peu en termes gustatifs.
J’en ai mangé, des bourguignons, il faut dire. Faits par des cuisiniers du dimanche très fiers d’eux, ou des restaurants s’en vantant… Eh bien le mien, je trouve qu’il les bat à plates coutures, et ma famille/mes amis aussi. Tout en étant simplifié. Alors je garde ma recette sous le coude, précieusement, pour la vie (à moins que j’arrive à l’améliorer encore à l’avenir, bien sûr).
Beaucoup de gens prennent la première recette qu’ils trouvent sur Internet, surtout pour les recettes traditionnelles comme celle-ci (la grande lutte Marmiton/Cuisine A à Z/750g…). Et après, quand le résultat est honnête mais un peu décevant, ils se disent que c’est parce qu’ils ne savent pas cuisiner, parce que c’est trop compliqué la cuisine, parce que si, parce que ça… Alors qu’il suffit d’avoir la bonne recette, patiemment rodée et expliquée sans jargon !
Bien dit !
Merci Michèle ! 😊
Super, Paresseuse gourmande ! Moi, justement, qd je vois 2000 recettes disponibles pour en faire une, j’aime bien savoir l’angle de chacune, pour comprendre ce qu’elle apporte précisément 😉
Et là, j’avoue que ton angle « super bon/sans trop de complications » me plaît bien ! D’ailleurs ça me donne envie d’essayer très vite, alors que par principe le bœuf bourguignon, bof bof 😉 !!
Je te donnerai des nouvelles !
Merci de tout ce temps consacré à partager tes trouvailles
Essayé pour le déjeuner selon ta recette ! C’était très simple et très bon, effectivement. J’avais laissé mariné selon ta suggestion une nuit jusqu’à hier matin. Puis j’ai cuisiné et fait mijoter hier. Et juste réchauffé ce matin (donc rapide), sans couvercle pour laisser réduire la sauce, qui du coup avait la bonne consistance.
Pour ma cocotte je n’ai eu besoin que d’une seule bouteille de vin, et nous avons donc dégusté directement le vin de la 2e à table 😉
Merci pour tes explications, qui simplifient la recette tout en lui gardant son goût !
Eh bien je suis très contente que tu aies apprécié ma recette de boeuf bourguignon ! En plus vu que tu m’avais dit qu’à tes yeux le boeuf bourguignon c’était a priori bof bof, le suspense était maximal 😅
C’est une super idée de faire la cuisson la veille au soir, la marmotte que je suis retient ! En plus ce genre de plats est censé être encore meilleur réchauffé. Seule difficulté, acheter la viande le vendredi plutôt que le samedi.
La coïncidence, c’est que moi aussi j’ai fait un plat mijoté au vin rouge pour ce dimanche midi ! La recette bientôt sur le blog peut-être, mais il faut que la refasse une troisième fois pour peaufiner les proportions et l’équilibre des saveurs, et ce ne sera bientôt plus la saison des plats en sauce de ce style… En plus, comme tu dis, la taille de la marmite peut impacter la quantité nécessaire de vin, ce qui n’est pas vraiment un problème pour un bourguignon mais complique les choses pour d’autres recettes…
Bonne fin d’après-midi !
Merci pour cette recette super je l ai testée