Voici une nouvelle variante de tarte à la tomate, bien estivale, que j’ai rehaussée de féta, de pesto et d’huile d’olive pour faire plaisir aux gourmands. J’ai beau ne pas être une grande amatrice de tomates, j’aime beaucoup cette tarte. Simple et efficace !
Temp de travail : 10 à 15 minutes – À table dans trois quarts d’heure
Ah, le pain bûcheron ! Depuis que j’ai découvert ça, j’ai une sacrée tendance à en faire plusieurs fois par semaine, par périodes. C’est trop bon ! J’ai découvert le concept du « pain bûcheron » grâce à Élodie, qui adore en acheter chez tous les boulangers qui en proposent. Il s’agit d’un pain de caractère, rustique, garni de noisettes, de figues et de raisins secs, et généralement énooooorme (le boulanger vous en coupe un morceau). Mais surtout, je peux vous dire qu’avec du bon miel ou de la confiture de fruits rouges au petit-déjeuner (ou au goûter, ou au dessert, ou à tout moment de la journée…), c’est divin, on croirait manger du gâteau ! Et avec du bleu aussi, c’est délicieux ! Ou avec ce que vous voulez, en fait. Alors, en bonne blogueuse, je me suis mise au défi de « paresseusifier » le pain bûcheron, à partir de ma recette magique de pain paresseux sans pétrissage, largement déclinée sur ce blog. Le pain bûcheron du boulanger avait encore plus de caractère, mais le mien est déjà une merveille, pour une pâte prête en cinq minutes !
Pour essayer d’imiter au plus près la saveur caractéristique du pain au levain, et parce que les essais que j’avais faits il y a très longtemps de pain paresseux à la farine de seigle n’avaient pas été renversants, j’ai remplacé la levure de boulanger sèche par du « Pani’lev » (je n’ai pas d’actions, mais j’ai trouvé ce produit dans un magasin Biocoop) : il s’agit de levain déshydraté (c’est-à-dire tué) additionné de levure de boulanger sèche. Techniquement, vous n’obtenez donc pas un « vrai » pain au levain (ce n’est pas le « levain » qui fait monter votre pain, c’est la levure), mais un pain standard amélioré par un bon petit goût de levain… Et moi qui suis beaucoup trop paresseuse pour faire du levain moi-même, ça me va vraiment très, très bien !!! Mais vous pouvez bien sûr tenter la recette avec de la levure de boulanger normale.
Pour ne pas galérer à couper des tranches dans un gros pain et pour raccourcir la cuisson, je préfère toujours réaliser des petits pains, même si ce n’est pas traditionnel pour le pain bûcheron. Pour un dîner exclusivement constitué de pain et de tartinades salées et sucrées (avec de la salade verte pour la bonne conscience…), comptez deux boules de pain par personne. Pour ceux qui ont l’habitude de faire mon pain sans pétrissage à la farine blanche, sachez que la pâte va moins monter et qu’elle est aussi plus facile (encore) à manipuler, pour ne rien gâter !
Temps de travail : 15 minutes – À table dans une bonne heure
Cette idée de recette me vient du charmant blog Papilles et Pupilles, où le céleri-rave au miel est associé à des cuisses de poulet. Sauf que chez moi, il y a un récalcitrant aux cuisses de poulet/fervent défenseur du blanc de poulet contre les cuisses… Ni une ni deux : je tente la recette avec un poulet rôti, puis avec des côtelettes d’agneau… Le céleri rave est vraiment bien plus sympathique ainsi que dans toutes les autres recettes que j’ai pu tester, cet accompagnement sucré-salé est vraiment très bon et il a une texture bien agréable. Une recette à garder sous le coude dans la catégorie des recettes épate belle-mère, ou même dans la catégorie des recettes pour recevoir un pote végétarien (avec un féculent à la place de la viande évidemment…) ! Vous me connaissez, je n’ai évidemment pas résisté à la tentation de simplifier un tout petit peu la recette.
Temps de travail : 15 minutes – à table dans 1h minimum (selon viande choisie)
Ingrédients pour deux grosses portions de légumes (quatre portions si on complète avec un féculent) :
un gros céleri-rave
3 cuillères à soupe de miel
4 cuillères à soupe d’huile d’olive
sel, poivre, un peu de piment d’Espelette (facultatif)
viande au choix : côtelettes d’agneau, poulet entier, cuisses de poulet… une viande qui rend du gras, de préférence ! Durées de cuisson (selon la viande choisie, vous devrez enfourner la viande puis ajouter le céleri au bon moment, ou l’inverse) : 20 minutes pour les côtelettes d’agneau ; pour le poulet entier, compter 30 minutes par kilo ; 50 minutes pour les cuisses de poulet.
Je cherchais une nouvelle manière de cuisiner la courgette qui soit adaptée à mon humeur de grosse feignasse de ces derniers temps et à mon envie de perdre le kilo de Noël en douceur… Et c’est chose faite : mon Testeur Officiel a même décrété que cette recette de mon invention était « vraiment super bonne », alors qu’il s’agit bien de courgettes ! C’est votre four qui travaille pour vous, et vous obtenez des courgettes parfumées, métamorphosées. À vous de voir ce que vous avez envie de mettre avec : dans mon cas, des pavés de saumon et aussi un peu de poivron pour rehausser les courgettes et ajouter une touche de couleur ! À servir avec du riz thaï en quantité plus ou moins généreuse selon les appétits.
Temps de travail : 10 minutes – À table dans 40 minutes
Ingrédients pour deux personnes :
une grosse courgette et demie (ou une seule si vous complétez avec une belle portion de féculents), bio de préférence puisqu’on va laisser la peau
un demi-poivron (rouge dans mon cas, ce sont les plus sucrés)
10 cl de crème de coco (du lait de coco pourrait faire l’affaire)
Cette recette me fait tourner la tête. A moi, alors qu’elle est laaargement basée sur des courgettes. Des légumes, donc. De couleur verte, même. Oui, des légumes… mais avec la dose de reblochon ! Je pensais inventer une recette de légumes sympathique, en tentant cette union contre nature après avoir remangé récemment de la tartiflette (merci Aurel et Elo !). Mais en fait, c’est même meilleur qu’avec des pommes de terre : incroyable, on sent encore mieux le goût du reblochon !!! La courgette s’aplatit gentiment devant lui. Les lardons font la danse de la victoire. La crème a tellement goût à reblochon que vous ferez exprès d’en mettre trop, comme moi, pour pouvoir saucer plus longuement le plat, une fois le gratin terminé. Depuis que j’ai inventé cette recette, le reblochon est devenu mon obsession. Avant je ne savais même pas que c’était si bon (#laraclettedesleberceau). C’est juste un régal, vous n’avez (preeeeesque) pas mauvaise conscience à la fin, et vous digérez ça comme un rien. Allez, aux fourneaux : l’hiver va passer plus vite que prévu !
Temps de travail : 10 minutes – A table dans 40 minutes
Ingrédients pour deux personnes :
une courgette et demie (bio de préférence, pour laisser la peau)
un demi-reblochon de petite taille
10cl de crème épaisse (allégée en ce qui me concerne)
Voici une idée… ou plutôt toute une déclinaison d’idées variées pour une entrée chic et festive, mais qui peuvent aussi trouver leur place dans un petit dîner gourmand ! La plupart de ces petites tartines chaudes, passées dix minutes au four, contiennent du magret fumé, mais pas toutes. J’ai testé de nombreuses combinaisons et voici celles qui ont passé le test : huile de truffe + magret + chèvre, avec éventuellement un cerneau de noix et une touche de poivre ; huile de truffe + magret + poire + noix pour une version sans fromage ; huile de truffe + poire + noix avec un peu de poivre, pour une version sans viande ni fromage ; huile d’olive, magret + chèvre + herbes de Provence, pour une version plus classique qui passe aussi très bien avec du jambon cru à la place du magret, ou même sans viande… Un petit régal, des associations de saveur intéressantes, bref, de quoi émoustiller les papilles de vos convives et susciter leur envie urgente de tester toutes les variantes que vous choisirez de proposer ! Les fêtes de fin d’année m’ont inspiré ce post, mais elles se prêtent à toutes sortes d’occasions et peuvent aussi être une bonne idée très simple à réaliser pour un dîner romantique réussi ! L’utilisation d’huile (plutôt que de choses à tartiner laborieusement) et de poires au sirop rend la confection de ces toasts rapide même si, bien sûr, tout dépend de la quantité de toasts que vous faites.
Je dédie cette photo à Julia, qui m’a gâtée pour Noël ! 😉
Temps de travail : 20 minutes – A table dans une demi-heure
Depuis que j’ai mis au point ma variante au four de veau pané (et sa cousine, le porc pané), nous en mangeons beaucoup plus souvent, y compris les midis de télétravail d’ailleurs… Et c’est un régal dont on ne se lasse pas ! Alors j’ai cherché à créer une nouvelle variante, histoire que le poulet soit lui aussi de la fête de la panure paresseuse. Pour changer, je vous propose de remplacer la chapelure par des corn flakes émiettés, le résultat est bien agréable ! Vous pouvez écraser des corn flakes en pleine forme ou, mieux, utiliser cette recette pour écouler la fin du paquet déjà en miettes.
Le poulet pané se prête très bien à la cuisson au four, clairement. De fait, les blancs de poulet au four cuits nature sont très moelleux, beaucoup moins secs qu’à la poêle, mais ont le problème d’être tout pâlichons, pas du tout grillés… Ce problème est réglé par la panure : vous obtenez à la fois une croûte savoureuse et un cœur fondant, le tout sans effort ni surveillance ! Un mode de cuisson parfait pour la paresse, et bien commode aussi pour cuire de grandes quantités d’un coup ! Si vous n’aimez pas les corn flakes ou n’en avez pas, vous pouvez les remplacer par de la chapelure classique, agrémentée d’oignons déshydratés pour plus de gourmandise (au rayon des épices).
Temps de travail : 10 minutes – A table dans une demi-heure
Depuis toute petite, j’adore manger des croques à la raclette (et de la raclette fondue de façon générale, d’ailleurs !). La recette des tartines chaudes de mon enfance a peu à peu évolué jusqu’à donner cette version que je trouve absolument parfaite… Alors il était temps que je me donne la peine de publier ce plat, même s’il s’agit presque d’une non-recette, et que ma trouvaille la plus récente en la matière est inavouable ! Le principe est simple : de la baguette, du jambon cru (c’est meilleur qu’avec du jambon blanc), du beurre doux en-dessous (avec du beurre salé ce serait trop salé…), de belles tranches de raclette et, pour finir, un peu d’herbes de Provence (eh oui, ça se marie à merveille avec la raclette !)… Qu’y a-t-il d’inavouable là-dedans, me direz-vous ? Eh bien si vous n’avez pas de pain frais, vous pouvez très bien réaliser cette recette avec du pain pré-cuit de supermarché (vous savez, l’espèce de baguette sous vide qu’il faut cuire une dizaine de minutes au four) : pas besoin de cuire le pain avant de le trancher pour préparer les croques, donc on ne peut pas faire plus pratique… Et – tenez-vous bien ! – c’est encooooore meilleur : le beurre imbibe somptueusement bien le pain de part en part, ce que vous n’avez aucune chance de réussir à faire avec du pain frais ! C’est un régal, et en plus, grâce au fait que le beurre a imbibé le pain la texture est plus agréable, c’est bien plus facile à manger avec des couverts. Un bijou de petite recette, la grande fête du fromage dégoulinant, bien réconfortante pour un dîner express (à accompagner de salade verte pour la fraîcheur et le côté raisonnable… ). Selon les mots mêmes de mon testeur attitré, dont la main gourmande et impatiente s’est invitée sur la photo : « Mais c’est dé-li-cieux ! J’en mangerais bien le double tellement c’est bon ! On en refait là tout de suite ? Non ? Demain, alors ? »
Je profite de ce post pour vous souhaiter à tous une belle année 2021, plus sereine et joyeuse que la précédente, et pleine de réjouissances pour vos papilles !
Je commence l’année avec un gâteau fameux, parmi les plus incroyablement rapides à faire de ce blog (ce n’est pas peu dire). Il s’agit d’un gâteau aux amandes avec peu d’ingrédients, super fondant, agrémenté de pépites de chocolat pour plus de gourmandise (ou pas, si jamais vous avez du self control/une bonne résolution 2021 de régime à tenir au moins quelques jours encore pour dire de dire…). Je tiens la recette d’une amie intolérante au gluten, au lactose et aux œufs qui se reconnaîtra (et qui a elle-même tiré la recette du blog Perle en sucre). Ce n’est pas facile de pâtisser sans l’un de ces trois ingrédients, mais sans aucun des trois, c’est même un sacré challenge bien épineux… Sauf que de temps en temps, cela permet une trouvaille utile même aux omnivores, comme avec cette recette ! C’est sans doute l’absence d’œufs qui permet à ce gâteau de rester si fondant et de mettre à ce point en valeur l’amande, sans contenir non plus énormément de gras. J’ai testé jusqu’ici plusieurs gâteaux aux amandes censés être renversants, mais si celui-ci est le premier que je publie sur le blog, c’est parce que les autres n’avaient pas passé mes tests impitoyables ! Et si vous êtes très très gourmand, vous pouvez même ajouter un petit glaçage au rhum par-dessus… Qui dit mieux ?
Temps de travail : 5 minutes – À table dans une petite heure
Depuis que j’ai découvert les œufs cocotte, je ne me lasse pas du concept… Parfait pour un dîner express bien réconfortant, tout chaud et merveilleusement adapté en cas de crise aiguë de paresse et de besoin de cocooning : exactement ce qu’il vous faut par les temps qui courent, non ? Après les versions roquefort/thym, saumon fumé, foie gras/brioche et oignon/porto, voici la dernière née, tout droit sortie de mon imagination et déjà faite et refaite de nombreuses fois : des œufs cocotte au tarama ! Et pour vous dire à quel point c’est bon, je n’éprouve même pas le besoin de mettre du fromage fondu fondu dans cette version-ci… Juste de la crème, du tarama et un œuf dans un petit ramequin, et hop, dix minutes au four ! Moi qui adoooore le tarama, je m’en veux de ne pas avoir eu l’idée plus tôt !
Temps de travail : 5 minutes – À table dans 15 minutes