Voici une nouvelle variante de tarte à la tomate, bien estivale, que j’ai rehaussée de féta, de pesto et d’huile d’olive pour faire plaisir aux gourmands. J’ai beau ne pas être une grande amatrice de tomates, j’aime beaucoup cette tarte. Simple et efficace !
Temp de travail : 10 à 15 minutes – À table dans trois quarts d’heure
Les gâteaux au chocolat ne sont pas légion sur ce blog, c’est peu de le dire puisqu’il n’y a en fait qu’une seule recette jusqu’à aujourd’hui, celle de mon fameux fondant au chocolat et aux framboises… Pas que je n’aime pas les gâteaux au chocolat, bien au contraire : c’est juste que je suis trop exigeante ! Mais voici une variante qui a gagné le droit de figurer sur ce blog, malgré sa croûte peu photogénique : le gâteau au chocolat et au sucre muscovado (ce délicieux sucre non raffiné à la saveur inimitable avec lequel j’ai déjà enchanté pas mal de recettes sur ce blog) de Christophe Michalak, qui m’est parvenu par l’intermédiaire du blog Owi Owi fouette-moi. Vous obtenez un fondant au chocolat assez plat avec mon moule de 24cm de diamètre, mais vraiment fondant… et avec un délicieux petit goût de caramel qui fera croire à vos convives que vous avez mis du caramel dedans… mais non ! Ah, la magie du muscovado (et de la température de cuisson plus basse que la normale !).
Temps de travail : 15 minutes – À table dans une grosse demi-heure
Ah, le pain bûcheron ! Depuis que j’ai découvert ça, j’ai une sacrée tendance à en faire plusieurs fois par semaine, par périodes. C’est trop bon ! J’ai découvert le concept du « pain bûcheron » grâce à Élodie, qui adore en acheter chez tous les boulangers qui en proposent. Il s’agit d’un pain de caractère, rustique, garni de noisettes, de figues et de raisins secs, et généralement énooooorme (le boulanger vous en coupe un morceau). Mais surtout, je peux vous dire qu’avec du bon miel ou de la confiture de fruits rouges au petit-déjeuner (ou au goûter, ou au dessert, ou à tout moment de la journée…), c’est divin, on croirait manger du gâteau ! Et avec du bleu aussi, c’est délicieux ! Ou avec ce que vous voulez, en fait. Alors, en bonne blogueuse, je me suis mise au défi de « paresseusifier » le pain bûcheron, à partir de ma recette magique de pain paresseux sans pétrissage, largement déclinée sur ce blog. Le pain bûcheron du boulanger avait encore plus de caractère, mais le mien est déjà une merveille, pour une pâte prête en cinq minutes !
Pour essayer d’imiter au plus près la saveur caractéristique du pain au levain, et parce que les essais que j’avais faits il y a très longtemps de pain paresseux à la farine de seigle n’avaient pas été renversants, j’ai remplacé la levure de boulanger sèche par du « Pani’lev » (je n’ai pas d’actions, mais j’ai trouvé ce produit dans un magasin Biocoop) : il s’agit de levain déshydraté (c’est-à-dire tué) additionné de levure de boulanger sèche. Techniquement, vous n’obtenez donc pas un « vrai » pain au levain (ce n’est pas le « levain » qui fait monter votre pain, c’est la levure), mais un pain standard amélioré par un bon petit goût de levain… Et moi qui suis beaucoup trop paresseuse pour faire du levain moi-même, ça me va vraiment très, très bien !!! Mais vous pouvez bien sûr tenter la recette avec de la levure de boulanger normale.
Pour ne pas galérer à couper des tranches dans un gros pain et pour raccourcir la cuisson, je préfère toujours réaliser des petits pains, même si ce n’est pas traditionnel pour le pain bûcheron. Pour un dîner exclusivement constitué de pain et de tartinades salées et sucrées (avec de la salade verte pour la bonne conscience…), comptez deux boules de pain par personne. Pour ceux qui ont l’habitude de faire mon pain sans pétrissage à la farine blanche, sachez que la pâte va moins monter et qu’elle est aussi plus facile (encore) à manipuler, pour ne rien gâter !
Temps de travail : 15 minutes – À table dans une bonne heure
Cette idée de recette me vient du charmant blog Papilles et Pupilles, où le céleri-rave au miel est associé à des cuisses de poulet. Sauf que chez moi, il y a un récalcitrant aux cuisses de poulet/fervent défenseur du blanc de poulet contre les cuisses… Ni une ni deux : je tente la recette avec un poulet rôti, puis avec des côtelettes d’agneau… Le céleri rave est vraiment bien plus sympathique ainsi que dans toutes les autres recettes que j’ai pu tester, cet accompagnement sucré-salé est vraiment très bon et il a une texture bien agréable. Une recette à garder sous le coude dans la catégorie des recettes épate belle-mère, ou même dans la catégorie des recettes pour recevoir un pote végétarien (avec un féculent à la place de la viande évidemment…) ! Vous me connaissez, je n’ai évidemment pas résisté à la tentation de simplifier un tout petit peu la recette.
Temps de travail : 15 minutes – à table dans 1h minimum (selon viande choisie)
Ingrédients pour deux grosses portions de légumes (quatre portions si on complète avec un féculent) :
un gros céleri-rave
3 cuillères à soupe de miel
4 cuillères à soupe d’huile d’olive
sel, poivre, un peu de piment d’Espelette (facultatif)
viande au choix : côtelettes d’agneau, poulet entier, cuisses de poulet… une viande qui rend du gras, de préférence ! Durées de cuisson (selon la viande choisie, vous devrez enfourner la viande puis ajouter le céleri au bon moment, ou l’inverse) : 20 minutes pour les côtelettes d’agneau ; pour le poulet entier, compter 30 minutes par kilo ; 50 minutes pour les cuisses de poulet.
Mon blog a cinq ans ! Ça me fait tout drôle, c’est pas rien, cinq ans. Cinq ans aujourd’hui ou presque, puisque j’avais posté ma première recette un 29 février ! Et ce billet est le 297e que je publie : pas mal, non ? Surtout pour une dilettante connue pour sa paresse 😉 Pour bien faire j’aurais dû publier trois recettes de plus en vitesse pour pouvoir souffler les cinq bougies de mon blog ET fêter le cap des 300 articles en même temps !
Alors pour marquer le coup, je vous propose une recette très « régal de paresse », un dessert vraiment très simple qui est aussi, pour notre plus grand bonheur, tout à fait chic et carrément délicieux : des verrines associant le citron vert et la framboise ! Depuis ma recette de crevettes à la crème de coco et au citron vert, je suis dingue de citron vert. Comment ai-je pu ne pas me rendre compte jusqu’ici que le citron vert, c’est divinement parfumé, subtil et pas du tout aussi méchant acide que le citron jaune ? Aussi le citron vert est-il la star de cette recette, en tandem avec les framboises, dans une variante particulièrement heureuse de mes verrines litchi framboise. Une très bonne recette épate-belle-mère, épate-belle-sœur ou complétez-selon-les-pointillés !
Comme pour toutes les recettes de verrines, ça devient nettement moins paresseux si vous préparez ça pour beaucoup de convives, puisque l’essentiel du travail est le montage des verrines, mais pour deux ou trois personnes ça passe très bien. La crème que je vous propose est divine mais très dense, ce qui fait qu’il n’est pas facile de remplir harmonieusement les verrines et de lisser la surface à la fin. J’ai testé avec un peu plus de crème pour plus de fluidité (et c’est là que j’ai pris la photo), cela règle cette difficulté mais le résultat est moins renversant, je trouve.
Temps de travail : 15 minutes – Sans cuisson
Ingrédients pour deux belles verrines :
100g de mascarpone
2 càs de crème fraîche épaisse (allégée)
quelques framboises fraîches ou surgelées (pas besoin de les décongeler)
1 ou 2 càs de jus de citron vert (un citron vert a priori, peut-être deux)
J’adore les œufs de saumon. Quand je vois un restaurant japonais que je ne connais pas, je commence toujours pas regarder s’ils font des makis aux œufs de saumon (et aussi des sashimis au maquereau, mais ça c’est une autre affaire). C’est rare, malheureusement ! Et faire des makis soi-même, ce n’est pas paresseux, clairement (j’ai tenté, dans une vie antérieure… avant la création de ce blog :-D). Alors j’ai décidé de prendre ce très grave problème à bras le corps, et c’est ainsi que j’ai mis au point cette somptueuse recette de chirashi, qui réunit tout ce que j’aime de la cuisine japonaise sans mettre à mal ma paresse… C’est Emmanuel R. qui m’a donné l’idée de saupoudrer mes recettes d’algue nori en petits morceaux, pour avoir le plaisir du bon goût de l’algue sans le travail qui va d’ordinaire avec (il s’agit de l’algue séchée qui sert à réaliser les makis, et qui est maintenant facile à trouver en grande surface) ! Les œufs de saumon et les morceaux d’algue font merveille sur le riz relevé de sauce soja, et le riz n’étouffe pas du tout les œufs de saumon… Un équilibre très réussi, pour un plat complet qui en jette !
Temps de travail : 10 à 15 minutes – À table dans une vingtaine de minutes
Voici bien une recette de confinement, mais que je referai sans doute après aussi ! Nous nous sommes mis aux saucisses (eh oui, c’est bien commode puisque les dates vont loin), et nous les avons mariées à des lentilles en boîte en rehaussant le tout de crème fraîche, de champignons et d’oignons surgelés… Depuis longtemps, nous aimions manger les lentilles en boîte agrémentées de crème fraîche, mais j’avais beau trouver que c’était bien meilleur ainsi qu’égoutté, je n’avais jamais osé franchir le pas et poster cette non-recette ici ! Une fois qu’on ajoute des saucisses pour l’apport en protéines et des champignons et des oignons côté légumes, on obtient un plat complet, équilibré, savoureux, express et qui salit très peu de vaisselle. Recette validée et revalidée !
J’adore les mousses de foie de volaille ou de canard au porto du commerce, et cela faisait longtemps que j’avais envie d’en faire moi-même. Pas très paresseux, vous me direz, par rapport à en acheter au supermarché… Mais j’avais en tête de mettre au point ma propre version allégée en gras (sachant que les recettes traditionnelles qui circulent sur le net sont constituées majoritairement… de beurre !). C’est chose faite, et croyez-moi, cette mousse de foie est délicieuse. Elle n’est pas aussi ferme que celles du commerce, mais c’est une vraie gourmandise salée ! Délicieuse sur du pain ou, dans le cadre d’un régime, très bonne aussi sur du wasa, avec une petite salade verte !
Temps de travail : 15 minutes – À réaliser à l’avance (nécessite un temps de réfrigération)
La raclette party, j’adore. Mais que voulez-vous, j’aime aussi varier les plaisirs, et inventer de petites recettes pour mon blog… Voilà comment m’est venue l’idée de cette recette de gratin à la gloire de la raclette ! Vous réalisez ma délicieuse polenta rapide et crémeuse en une dizaine de minutes, puis vous la versez dans un plat à gratin, vous recouvrez la surface de jambon cru et de tranches de raclette (bien serrées, si vous aimez la décadence) et… c’est fini, vous n’avez plus qu’à enfourner pour une dizaine de minutes à 180° histoire de faire fondre le fromage. De la comfort food comme on l’aime quand il fait bien froid, en moins de temps qu’il n’en faut pour faire cuire des pommes de terre à l’eau ! Et pour ne rien gâcher, vous pouvez facilement augmenter les quantités pour un régiment, sans y passer trop de temps. Y a plus qu’à rajouter trois feuilles de salade verte pour la bonne conscience !
Les spätzle, c’est devenu un rituel chez nous. Nous adorons ces délicieuses pâtes alsaciennes (les Italiens n’ont qu’à bien se tenir), c’est très satisfaisant de faire des pâtes maison, on ne peut pas faire plus rapide (vous êtes à table en à peine plus de dix minutes !)… J’ai mis très longtemps à me lancer dans les spätzle maison, et j’ai hésité à publier cette recette au début, parce qu’elle nécessite un accessoire spécial… Car sans cet accessoire c’est vraaaaiment pas paresseux : traditionnellement, on découpait ces pâtes au couteau une par une !!! Et puis je me suis dit qu’il y aurait sûrement des gens qui seraient intéressés par cette recette ; et puis pour l’accessoire spécial, Amazon est ton ami : je vous présente le rabot à spätzle (lien non sponsorisé) ! Avec ça, vous pouvez aussi réaliser des variantes des spätzle : les nokedli hongrois, qui ont une forme plus ronde alors que les spätzle sont plus allongées. Comme pour toutes les recettes, c’est d’autant plus paresseux que le nombre de convives est petit : évidemment, ce sera plus long si vous devez faire bouillir une énorme marmite d’eau pour faire des spätzle pour un régiment !