Voici une nouvelle recette, parfaite pour les groooos paresseux qui ont quand même envie de se faire plaisir sans pour autant faire exploser la balance… C’est-à-dire une recette parfaite pour la totalité de la population, à ce stade-là du confinement : si je m’en fie à mon propre ressenti, la courbe de la gourmandise et de la flemme est en croissance exponentielle, et l’heure se prête mal au sport… Cette recette est vraiment très agréable, c’est une variante pour tous les jours de ma recette chic de vols-au-vent aux fruits de mer et aux poireaux ! Il s’agit de préparer une fondue de poireaux à la crème agrémentée de moules surgelées, et d’en garnir des crêpes du commerce non sucrées, préalablement réchauffées au micro-ondes (j’aime bien celles de la marque Monoprix, mais malheureusement je n’ai pas d’actions chez eux !). Bien sûr, je ne vous empêche pas de faire vos crêpes vous-mêmes, mais le résultat est très sympathique même si vous vous reposez sur vos lauriers !
Temps de travail : 10 minutes – À table dans moins d’une demi-heure
Me revoilà en ces temps de confinement avec une petite recette rapide et gourmande de mon invention : une nouvelle déclinaison sucrée-salée des briochettes fourrées (venez par ici pour mes (fameuses) briochettes farcies au camembert et à la pomme et mes briochettes fourrées au chocolat praliné et aux noisettes)… Une recette parfaite pour un dîner léger aussi bien que pour une entrée soignée… Et parfaite aussi pour écouler les poires de fin de saison, souvent décevantes. Bon appétit !
Temps de travail : moins de 10 minutes – À table dans 20 minutes
Vous aussi, vous êtes confiné, et ça commence déjà à vous courir sur le haricot très sérieusement de devoir vous faire à manger midi et soir sept jours sur sept, et d’être condamné à ça pour des semaines encore ? Vous n’avez pas de meilleure idée que d’alterner le riz et les pâtes, et rien qu’à cette pensée vous commencez à avoir de l’urticaire ? Heureusement, Régal de Paresse est là pour vous aider ! Et la bonne nouvelle, c’est que vous avez probablement plus de temps libre que jamais pour saliver tout à loisir devant les photos des 271 recettes que j’ai publiées depuis la création de ce blog, il y a quatre ans et des poussières (pour ceux qui suivent). Pour varier les plaisirs en matière de cuisine, il y a de quoi faire, même quand on ne veut pas trimer aux fourneaux plus de cinq minutes !
Le but de cet article est de vous donner des idées de recettes, d’élargir pour vous le champ des possibles, bref, de vous réconcilier avec la popote midi et soir, avec des recettes vraiment rapides et faciles. Je commencerai par des recettes de tout poil, destinées à vous aider à faire vos prochaines courses de façon efficace pour varier votre alimentation et éviter de devenir marteau… Et puis je vous listerai mes recettes avec des ingrédients phares de la catégorie des conserves et surgelés, pour ceux d’entre vous qui vivent en camp retranché/ ont la flemme d’aller faire la queue devant leur supermarché/ont besoin de se consoler d’avoir échoué à valider leur panier de courses en ligne avant que tout plante/se demandent vraiment comment écouler leur collection de 12 boîtes de thon et de 8 boîtes de sardines sans risquer l’overdose (par contre, pour les 7 lots de papier toilette, j’ai pas de recette spéciale à vous proposer…).
Aujourd’hui, mon blog a quatre ans, mais c’est son premier « vrai » anniversaire !!! Eh oui, j’avais posté ma première recette le 29 février 2016, sans même me rendre compte de la chose avant d’essayer de fêter sa première bougie… J’avais ouvert le feu avec une recette salée, ma – délicieuse ! – tatin de poivrons ultra paresseuse, mais pour fêter ce premier vrai anniversaire, j’ai décidé de vous faire part d’une recette sucrée. Attention, pas n’importe laquelle : la première recette de cookies sur ce blog… Et elle vaut le détour, cette recette !
J’adoooore les cookies. J’ai trouvé mon cookie idéal dans le commerce, mais je manque de mots pour le décrire, et … je n’ai jamais réussi à réaliser des cookies qui ressemblent à celui-là, de près ou de loin. Avec une texture formidable, chewy et non pas croustillante, un petit goût de sel, de grosses pépites de chocolat noir délicieuses qui viennent agrémenter une pâte à cookie qui pourrait très bien se passer de pépites tant elle est savoureuse, et qui suinte visiblement le gras… Le bonheur sucré à l’état pur, avec une texture renversante et absolument indescriptible. S’il n’y a encore aucune recette de cookies sur ce blog, c’est pas faute d’en avoir testé, des recettes ! Il y a celles qui feraient mieux de s’intituler « sablés » (le résultat est pas mauvais mais je me sens arnaquée), celles qui donnent des biscuits avec une texture de gâteau bien miémietteux (l’arnaque, si je veux des cookies c’est pas pour manger du cake format cookie !)… À un moment donné, je me suis dit qu’il fallait que je me prenne en main, et que je m’attelle sérieusement à la Quête du Cookie Parfait. Alors j’ai fait beeeeeaaaaaucoup de recherches sur Internet, en anglais ! Il faut dire que les Américains sont nombreux à prendre la Quête du Cookie Parfait aussi sérieusement que moi, et qu’en plus la langue de Shakespeare regorge de mots pour qualifier la texture des cookies (chewy, notamment !). J’ai trouvé une recette qui avait l’air d’être en phase avec mes rêves cookiesques les plus fous, je l’ai testée, adorée, perfectionnée, fait acclamer par la foule en délire constituée de mes parents, amis et connaissances lointaines… Et je vous la livre en ce grand jour.
Par contre, ces cookies n’ont rien à voir en termes de texture avec le cookie du commerce dont je raffole… Mais ils sont irrésistibles quand même. La preuve : même les gens qui pensent que les cookies c’est par leur truc adorent… Toutefois, la Quête continue ! Prochaine recette de cookies dans quatre ans ?
Au cas où vous n’auriez pas remarqué, depuis que j’ai découvert le concept très « régal de paresse » de l’œuf cocotte, je n’arrête pas d’en inventer de nouvelles variantes toutes plus paresseuses les unes que les autres. Celle-ci nous a beaucoup plu : vous parfumez la crème fraîche au fond des ramequins avec un petit peu de porto, et il n’y a plus qu’à casser l’œuf et à ajouter un peu de fromage râpé avant d’enfourner ! Parfait pour un dîner léger mais gourmand avec du pain et de la salade verte. Décidément, l’association du porto et de la crème fraîche est une merveille, comme en témoigne l’une des plus anciennes recettes de ce blog : ma sauce crémeuse au porto pour pâtes !
Temps de travail : 5 minutes – À table dans 15 minutes
Je continue ma série de recettes dédiées aux épinards, et destinées à (me) prouver que les épinards, ça peut être franchement bon quand on a la bonne recette sinon c’est juste immangeable ! Je m’étais déjà aventurée prudemment sur ce terrain, d’abord avec une tarte aux épinards et champignons crus et cuits agrémentée de féta (oui, parce que les jeunes pousses d’épinards crues c’est aussi inoffensif que de la salade !), en doses homéopathiques dans un gratin et un risotto paresseux au gorgonzola de mon invention… Puis j’avais fait un tabac avec le délicieux (et pas franchement diététique) gratin de ravioles aux épinards, et j’avais rencontré un franc succès avec cette très bonne quiche et ces boulettes à base d’épinards, sauvées par une généreuse quantité de parmesan… Et c’est alors que je m’étais décidée à y aller franco et à prendre le risque qu’on sente vraiment le goût des épinards avec un risotto au parmesan avec plus d’épinards que de riz ! Vous avez remarqué le point commun de toutes ces recettes ? Non ? Vraiment ? Petit indice : ça crève l’écran, y en a plein mes recettes salées et ça aide vachement à faire passer les légumes… Le fromaaaage ! Eh bien voilà, peut-être que c’est le signe d’une maturité nouvelle, mais voici ma première recette à base d’épinards absolument dénuée de frometon. Bon, j’avoue, dans la première version j’avais couronné le tout de quelques rondelles de chèvre, par sécurité/pour éviter que mon testeur attitré ne pousse les hauts cris avant même de goûter… Mais finalement nous avons trouvé que c’était meilleur sans !!! Le secret gourmand de cette tarte aux épinards ultra rapide ? Une très généreuse quantité d’aneth, qui parfume le tout délicieusement, astuce vaguement inspirée d’une recette grecque, la spanakopita (qui contient de la féta, cela dit)…
Temps de travail : moins de 10 minutes – À table dans 35 minutes
J’adore les mousses de foie de volaille ou de canard au porto du commerce, et cela faisait longtemps que j’avais envie d’en faire moi-même. Pas très paresseux, vous me direz, par rapport à en acheter au supermarché… Mais j’avais en tête de mettre au point ma propre version allégée en gras (sachant que les recettes traditionnelles qui circulent sur le net sont constituées majoritairement… de beurre !). C’est chose faite, et croyez-moi, cette mousse de foie est délicieuse. Elle n’est pas aussi ferme que celles du commerce, mais c’est une vraie gourmandise salée ! Délicieuse sur du pain ou, dans le cadre d’un régime, très bonne aussi sur du wasa, avec une petite salade verte !
Temps de travail : 15 minutes – À réaliser à l’avance (nécessite un temps de réfrigération)
Je vous souhaite à tous une très heureuse année 2020, pleine de bonnes choses ! Pour commencer cette année de recettes en beauté, je vous propose un plat ou une entrée qui est vraiment très rapide à faire, mais tout à fait délicieux et même élégant : le saumon en tataki à l’huile de truffe, à la ciboulette et aux oignons frits, concept délectable que j’ai découvert dans un restaurant japonais ! Le principe du tataki est de se contenter de saisir le poisson (ou la viande) pour qu’il reste cru à l’intérieur… Un mode de cuisson qui valorise les saveurs tout en proposant un jeu de textures original, donc. Avec l’huile de truffe et la ciboulette pour rehausser le goût du saumon et les oignons frits pour un merveilleux effet de croustillant, vous vous régalez en un temps record ! Elle est pas belle, la vie ?
Temps de travail (pour deux pavés de saumon) : 10 minutes – À table aussitôt
Voici une petite recette de tarte ultra rapide (y a pas plus simple !), sans prétention mais bien réconfortante par les temps qui courent : vous garnissez votre fond de tarte d’un appareil à quiche enrichi d’un peu de sucre et de cannelle, tout simplement… Cette recette me faisait de l’œil depuis des années, mais j’étais persuadée que c’était trop simple pour être bon, que ça risquait d’avoir un style un peu trop « omelette »… Erreur, j’aurais dû tester plus tôt !!! On engloutirait bien toute la tarte à soi tout seul, surtout que c’est peu sucré donc pas écœurant ! Ce n’est pas un dessert épate-belle-mère, plutôt quelque chose de simple pour enchanter le quotidien… Mais il s’agit vraiment d’une recette à garder sous le coude pour se faire plaisir sans trop de culpabilité ni de temps perdu ! Je vous dis pas le délicieux parfum de cannelle dans la maison, une bonne odeur de Noël… Cette recette rejoint mon gâteau indescriptible aux framboises et mon gâteau-compote dans la catégorie des gâteaux dont la préparation est quasiment instantanée 🙂
J’avais trouvé cette recette sur un blog que je n’ai pas réussi à retrouver, alors je me suis finalement inspirée de la recette de Laurent Mariotte.
Temps de travail : 5 minutes – À table dans une grosse demi-heure
Voici une petite recette on ne peut plus Régal de Paresse, parfaite pour un dîner léger ou encore pour un brunch improvisé ! C’est une recette que Martine a inventée dans l’esprit d’un plat israélien, la shakshuka, et dont elle m’a fait part parce qu’elle était très fière de son invention ultra paresseuse. Recette validée par nos papilles, alors que je suis assez difficile en matière d’œufs et que mon testeur permanent, lui, boude souvent les ratatouilles… Autant vous dire que ce plat fonctionne vraiment très bien ! Merci Martine !